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DES AMBITIONS FORTES POUR 2017

 

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Nouvelle réglementation, nouvelle monoplace ou encore évolutions du moteur, Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, livre à Synchronet les principaux enjeux de la saison 2017. Attention, cette saison promet de belles choses !

La R.S. 17 vient tout juste d’être révélée à Londres, racontez-nous comment s’est passé son développement ?
Avec le nouveau règlement aérodynamique, nous avons dû repartir de zéro. Et ça tombait bien, car notre souhait était de concevoir une voiture entièrement nouvelle et de créer la première voiture Renault depuis notre retour. La R.S. 17 a été pensée, réalisée, produite et conçue afin d’intégrer complétement le moteur dans le châssis. Et cette intégration, c’est tout le travail des équipes de Viry en France et d’Enstone en Angleterre.

Après une saison 2016 difficile, quelles sont les ambitions de Renault en 2017 ?
Nous avons deux ambitions. La première, elle est en piste avec deux objectifs clairs : d’abord finir 5e au championnat des constructeurs, ensuite marquer des points à chaque course et avec nos deux pilotes. La deuxième ambition, elle se passe dans les coulisses, au cœur des fondations de l’écurie, avec l’ajustement des ressources entre la saison en cours et les prochaines, avec le développement de nos usines et avec le recrutement de nouveaux talents.

La nouvelle réglementation 2017 va-t-elle redistribuer les cartes ? De quels atouts va disposer Renault ?
Une nouvelle réglementation perturbe toujours l’ordre établi, mais soyons honnête, les grosses écuries resteront les meilleures. Par contre, pour les écuries de peloton, c’est une occasion uniquement de réduire l’écart avec les écuries de tête. Et comme chez Renault, nous avons pensé chaque évolution et chaque recrutement en ayant en tête cette nouvelle réglementation, nous sommes donc en bonne position pour atteindre nos objectifs.

Quelles évolutions avez-vous apporté au moteur Renault ?
Contrairement au châssis, on a une stabilité du règlement. Mais on ne doit pas s’arrêter en si bon chemin. Car en F1, si on ne développe pas, on est mort. Alors oui, on avait un bon moteur, mais pour répondre à nos ambitions, on a décidé de repartir sur une architecture complètement nouvelle, afin notamment que ce nouveau groupe motopropulseur convienne parfaitement à la voiture. Ça va donc être un challenge en termes de fiabilité sur le début de saison, mais cela va nous ouvrir des opportunités sur le moyen et long terme.